Chaudière-Appalaches, une région administrative du Québec

La Municipalité régionale de York, en Ontario, située au nord de Toronto dans la région du Grand Toronto, est souvent perçue comme une banlieue aisée de la métropole canadienne. Ce territoire, marqué par des clivages politiques divers et de nombreux atouts économiques, figure régulièrement parmi les plus prospères de l’agglomération torontoise. Cette prospérité se reflète dans certaines tendances politiques, souvent associées à la richesse, ainsi que dans un fort ancrage du tissu entrepreneurial. Découvrez toute l'information politique, ainsi qu'économique, relative à l'ensemble de la région de York.
Quelles sont les tendances politiques rattachées à cette région ?
Ce territoire possède depuis de nombreuses années une affinité notable avec la droite de tradition libérale sur le plan économique. À l’échelle fédérale, plusieurs circonscriptions de la région de York ont, à maintes reprises, élu des députés du Parti conservateur du Canada. À l’échelle provinciale, la région a souvent soutenu le Parti progressiste-conservateur de l’Ontario. Sur la scène municipale, où les maires sont le plus souvent sans étiquette partisane, de nombreuses administrations ont mis de l’avant des priorités pro‑entreprises et de rigueur budgétaire. Ceci renforce donc l’image d’un territoire fréquemment rattaché à cette orientation.
Pourquoi un lien aux entreprises est-il, si prononcé ?
Dans ce cadre, un lien avec les entreprises du secteur, ainsi qu’internationales, est également très prononcé. En effet, les habitants de cette région accordent une large importance à la croissance du secteur privé, quand d’autres privilégieront davantage le secteur public. IBM Canada, Magna International, AMD ou encore Honda Canada y ont leur siège social ou de grands bureaux, illustrant l’appétence des entreprises pour la région de York. Ce lien marqué s’explique notamment par des politiques pro‑innovation et favorables aux investissements, portées par des élus de droite économique tant au palier provincial que fédéral. À ce titre, plusieurs décideurs ont porté une large attention au secteur du casino légal au Canada, lequel relève des provinces et territoires. Ces établissements sont soumis à une législation des jeux d'argent et de hasard stricte et en constante évolution. Les autorités de régulation provinciales — par exemple l’AGCO et iGaming Ontario pour l’Ontario, la RACJ et Loto‑Québec pour le Québec, ou encore la Kahnawà:ke Gaming Commission — encadrent le jeu en personne et en ligne afin d’en assurer l’intégrité et d’en limiter les dérives. Ces organismes contribuent notamment à freiner la croissance non régulée des jeux en ligne. Cependant, nous ne traiterons pas l’ensemble du sujet, ici. Si vous souhaitez vous informer davantage sur cette situation n’hésitez pas à consulter cette page, spécialement dédiée à ce sujet : Guide sur les jeux en ligne au Canada.
Pourquoi un rattachement de cette région à la droite libérale ?
Au Canada, les régions métropolitaines possèdent souvent un rattachement politique global à une famille d’idées en particulier. Certaines zones éprouveront davantage de confiance envers des partis de droite, quand d’autres privilégieront la gauche, ou bien encore des formations centristes. La région de York se caractérise par une affinité marquée avec la droite libérale sur le plan économique. Pourquoi cette situation me diriez-vous ? Quels sont les points pouvant corréler à la présence de la droite économique ? Un point revient régulièrement dans les analyses politiques et socio‑économiques : la prospérité relative de ce territoire du Grand Toronto. En effet, il est fréquemment observé que les ménages de la région bénéficient d’un revenu moyen, ainsi que médian, plus élevé que dans d’autres secteurs. Ainsi, rappelons‑le, il existe généralement des liens entre richesse et orientation politique de droite. C’est pourquoi, dans ce cadre, et c’est une hypothèse, il se pourrait que le rattachement prononcé à la droite économique soit dû à cette raison en particulier. Cependant, il convient de préciser qu’aucune donnée statistique unique ne suffit à établir un lien de causalité. Lors de divers entretiens et sondages menés au sein de municipalités comme Markham, il a été montré que de nombreux habitants exprimaient une préférence pour des politiques favorables aux entreprises et à la croissance. Encore une fois, ces indications ne sont que des observations et ne garantissent en rien la véracité universelle des informations rédigées précédemment.